Le monde entier est en crise, l’être humain avec lui-même, les compagnies entre elles, l’être humain avec la nature. Une crise profonde qui durera un certain temps. Les gouvernements y réfléchissent, les organisations non-gouvernementales se bougent, les citoyens s’inquiètent. Le monde est en crise et nous pouvons tous le sentir. Notre société s’écroule. on peut s’accrocher à ces valeurs pour quelques années, mais l’inévitable se profile à l’horizon. Que peut-on y faire ?
Rien disent les pessimistes, attendre l’apocalypse Dieu viendra nous chercher disent les croyants. Pourtant, nous sommes bel et bien vivant, au jour d’aujourd’hui, ici, là. C’est notre monde, notre air, notre eau, notre planète. Nous en faisons parti. Nous ne pouvons changer les décisions de tout un gouvernement ou la politique d’une multinationale. Cependant nous avons un pouvoir, le seul pouvoir qui a réellement dominé nos sociétés ces trente dernières années…le pourvoir d’achat. Tout est articulé autour de lui, de nous, consommateur lambda. Le système existe parce que nous consommons ce qu’il nous propose.
C’esu pourquoi le boycott est l’un e des armes les plus puissantes du citoyen aujourd’hui…et ce pouvoir est loin d’être négligeable surtout si plusieurs personnes prennent part jusqu’à former un mouvement. Le boycott c’est très simple. Il suffit de dire non à quelque chose qu’on ne veut pas supporter. Cela peut-être Coca-Cola, Marlboro, tous ces grands groupes qui participent pleinement à la destruction de notre planète et de nous-même…cela peut-être aussi le boycott de tous les produits animaliers…
Le débat peut durer des heures. L’Homme est-il fait pour manger de la viande ? Ceci est l’argument numéro 1 des défenseurs de la bonne chaire. C’est instinctifs, naturel de manger d’autres animaux…ils le font eux aussi. Certes…pourtant ce n’est pas là que la bât blesse. Quelques personnes seulement vivent encore d’une manière respectueuse envers les animaux, ne consommant que ce qu’ils ont besoin, ne jetant rien, aimant leurs animaux…Le reste ? En France par exemple, 99,5 % de la viande consommée provient des systèmes industriels.
Le mot végétarisme a été inventé pour définir celui ou celle qui décide de ne plus consommer de produits animalier par conviction. Cette tendance est à la mode. En effet, les arguments sont de tailles :
- 51% des gaz à effet de serre proviennent de la production de viande
- 1 milliard d’animaux domestiques sont tués chaque années en France…plus de 60 milliards dans le monde
- Il faut environs 15 000 litre d’eau pour un kilo de bœuf.
- 70 % environs de la déforestation dans la forêt Amazone est due à la production de soja…destinée à nourrir le bétail.
- 1 kilo de beauf émet autant de gaz à effet de serre que 200 km en voiture
- Assez de nourriture est produite dans le monde pour nourrir 12 milliards d’êtres humains, pourtant 1 milliard souffre de malnutrition. Une grosse partie de cette nourriture est en effet réservée aux animaux.
- Il faut en effet 10 kilos de végétaux pour produire un kilo de bœuf.
- un repas avec viande et produits laitier équivaut à un trajet d'environs 4500 kilomètres en voiture, un repas végétalien équivaut à seulement 600 kilomètres.
La liste peut se rallonger, notre planète souffre, la famine détruit des populations entières, l’eau devient une ressource rare…tout à cause de la production de viande industrielles. En 100 ans, un européen est passé d’une consommation de 5 kilos de viande par an à 110 kilos aujourd’hui. Inutile de préciser que le rythme que nous imposons à notre planète et à nous-même est insoutenable.
D’autant plus qu’une diète végétalienne est excellente pour la santé. Des études montrent qu’un végétarien à cinq fois moins de chance d’avoir des maladies cardio-vasculaires. En consommant suffisamment de fruits et légumes chaque jour en prenant bien soin à varier ses repas et l’on ne manque de rien. La souffrance engendrée lors de l’élevage est transmise par le sang, cette souffrance se transforme en agressivité, stress et frustration. Les végétalien sont souvent plus serein. Enfin, l’Homme fut peut-être né carnivore…cela n’empêche pas qu’il peut évoluer, surtout si c’est pour le bien de sa propre espèce. Consommer de la viande comme nous le consommons aujourd’hui est insoutenable pour tous.
Pour ceux qui ne sont pas prêt à faire le pas tout de suite, une simple réduction de sa consommation de viande est déjà un bon pas en avant. En terme d’émissions de gaz à effet de serre, si la France établissait une journée végétalienne par semaine pendant un an cela équivaudrait à enlever 5 millions de voiture des routes française. Donc, pourquoi ne pas instaurer chacun quelques jours végétalien dans nos menus pour commencer…en attendant de prendre une vraie décision.
En somme, une diète durable, c’est une diète qui prenne conscience de son impact sur la nature et les êtres vivants qui partagent cette planète avec nous. Et les actions de tous compte, même isolé nous pouvons avoir un impact, l’important étant toujours de communiquer en partageant ses découvertes avec les autres. Chacun à le pouvoir de changer les choses tout comme le papillon et son battement d’aile…
Pour plus d'infos:
Earthlings, un documentaire qui montre la réalité par rapport au traitement des animaux.
Viande.info, un site internet qui révèle tout sur la viande et son impact sur le monde.
Nos sociétés modernes sont fortement marquées par l’abondance de tout, voitures, maisons, téléphones et autres gadgets électroniques, ordinateurs...et nourriture. Nous n’avons jamais atteint dans toute l’histoire de l’humanité des taux de production aussi élevé. D’après Jean Ziegler, rapporteur auprès des Nation Unies, l’Homme produit aujourd’hui assez de nourriture pour alimenter 12 milliards d’êtres humains. Et pourtant, il y a plus d’un milliard d’êtres humains qui souffrent aujourd’hui de famine. Il ajoute “c’est pourquoi chaque enfant qui meurt de faim est un meurtre.” Cette tragédie est liée à plusieurs causes:les pays européens produisent trop de nourriture bénéficiant de subventions injustes de l’UE, ainsi les les producteurs africains par exemple ne peuvent faire concurrence à cette vague de produits industriels venant tout droit de l’Europe, l’économie locale ne peut se développer, les prix montent; de cette surproduction,une grosse partie est réservé aux bétails - un tiers de la production mondiale de céréales est destiné aux animaux; enfin, une quantité dramatique de la nourriture produise dans le monde e transforme en déchets.
Les déchets, l’un des cancer de notre société. Un simple geste que nous faisons tous chaque jour sans même s’en rendre compte, jeter quelque chose à la poubelle. Un rapport des Nation Unies, le the
Environmental Food crises: Environment's role in averting future food crises, montre que “plus de 50 pour cent de la nourriture produite aux états-unis est gaspillée, un tiers de la nourriture achetée en Angleterre, alors que dans les pays en voie de développement, les pertes sont hautes, estimées entre 20 t 40% des récoltes potentielles dues aux pesticides et pathogènes.” La situation est critique, il est évident aujourd’hui que nous pourrions nourrir toute la population mondiale si nous gérions mieux notre nourriture.
Les solutions existent! Ce même rapport parle de suppression des subventions agricoles, réduction de la production de bétails, développement de fermes organiques avec interdiction d’usages de pesticides qui détruisent les terres et une gestion appropriée de l’eau. Cependant, nous ne pouvons attendre pour ces mesures. C’est notre responsabilité en tant qu’être humains d’agir au jour d’aujourd’hui donnant échos à Gandhi: “Nous sommes le changement que nous voulons voir dans le monde”. En effet, le premier pas consiste à renverser ce cycle absurde et changer nos comportements. La nourriture est un bien précieux, propriété de tous et couteux pour la planète. Il faut la respecter.
Quelques conseils et astuces pour réduire ses déchets:
- n’achète que selon tu as besoin pour les 2 ou 3 prochains jours
- partage tes repas avec amis et voisins
- garde ton réfrigérateur à une température comprise entre 1 et 5 degrés
- fais des soupes avec les restes (légumes et pain secs, un délice!)
- Ne surcharge pas les assiettes et vérifie qu’elles te reviennent vides
- congèle les restes comme les légumes coupés au préalable en morceau
Pour les plus aventureux, il existe d’excitantes alternatives pour réduire ses déchets...et ceux des autres! “Dumpster Diving”, plongeons urbains qui consistent à explorer les conteneurs d’ordures des restaurants et supermarchés pour récupérer la nourriture qui vient d’y être jetée. Bien souvent, les produits sont encore frais, l’emballage à peine abimé. L’expérience est géniale et savoureuse, des kilos et des kilos de nourriture qui dorment la nuit dans les conteneurs, légumes, pain, fruits, pâtisseries... c’est toujours la surprise, chaque jour est différent et l’on peut parfois s’offrir des produits qu’on n’aurait jamais pu acheter! Gratuit, fun, et un beau geste pour la planète qui permet de cuisiner pour tout le quartier de délicieux plats. Pour les réticents, il y a aussi l’alternative d’aller directement demander aux restaurants et boulangeries et demander simplement pour les restes. Il y a toujours du pain et des croissants qui n’ont pas été vendu et malheureusement très peu de boulangeries le donnent à des centres sociaux.
Durant notre épopée,la locomotive de la liberté, nous avons recyclé de la nourriture pendant plus de 6 mois...et nous devons avouer que nous n’avons jamais aussi bien mangé de notre vie...bien souvent nous trouvons des pâtisseries de luxes trop chères et de délicieux fruits exotiques. Le plus dur est de faire le premier pas, de s’ouvrir aux alternatives et d’oser. Il suffit de comprendre que faire les poubelles peut s’avérer une action salutaire pour la planète et soi-même et le regard inquisiteur des curieux ne gène plus...c’est aussi simple que d’aller au supermarché avec la différence que c’est gratuit et que ce que l’on trouve est toujours une surprise...rendant les plats d’autant plus délicieux et exceptionnels!
Le Pouce pour voyager!
Les êtres humains sont nés nomades et ils resteront pour toujours d’éternels vagabonds dans leurs coeurs. Ils se sont installés pour plus de comfort, plus de sécurité, pour l’assurance d’avoir à manger,à boire, un toit à chaque moment...mais l’appel de la route demeure toujours là, caché, grondant sousl’épiderme.Les êtres humains sont tous aujourd’hui de grands voyageurs frustrés qui rêvent consciemment ou inconsciemment de partir. Où? Peu importe, juste partir, s’évader, partir à la rencontre denouveaux espaces, de nouveaux paysages, de nouveaux visages...Nous le sentons tous. Ce sentiment est une envie d’inconnu, d’incertain...de mystères, une addiction à l’adrénaline et à cette sensation excitante qui précède la découverte de toute chose.
Le vrai vagabond ne vole pas. Il est fidèle à la nature et n’oserait pas la tromper, lui infliger des blessures trop grandes. Les airs ne sont pas pour lui, il y préfère la route la moins voyagée, celle qui traverse les forêts, les grandes plaines sauvages, les villes polluées, les désert et les mers... Pas question de brûler 2 tonnes de C02 pour traverser l’océan dans une cabine pressurisée. Il y étoufferait. 2 tonnes, c’est un an de chauffage, 12000 kilomètres en voiture... Trop impersonnel aussi, le voyageur aime la compagnie, ilse retrouve souvent seul sur la route mais se déplace toujours accompagné d’un inconnu, un camionneur solitaire, un automobiliste sympa...un marin sans peurs. Car le vrai vagabond des temps modernes préfère le pouce au vélo, il aime partager l’intérieur d’une voiture avec l’autre et lui faire la causette des heures durant. Il se fait même souvent inviter à la maison pour continuer les discussionssouvent engagées!
Le pouce, l’auto-stop est le moyen de prédilection du vagabond, contemplateur de notre société il ne se lasse jamais de rencontrer de nouveaux esprits et de converser avec eux. Seules la marche et la byciclette permettent de voyager d’une manière plus écologique. Mais l’auto-stop est plus rapideet permet de parcourir de longues distances en abandonnant son sort au destin. Car le mystère est présent à chaque fois, lorsqu’une voiture s’arrête, c’est l’improvisation totale. On se laisse porter par l’autre en partageant ses histoires les plus folles. Faire du pouce, c’est avant tout partager, un peu, de temps, une histoire, un simple sourire, une chanson, un route qui mène vers l’inconnu. Chaque jour, des millions de voitures conduisent sur toutes les routes du monde, la majorité à moitié pleines! Tant de véhicules pour si peu de voyageurs...la planète en souffre, et nous aussi.
Malheureusement, l’auto-stop est en crise aujourd’hui. Des milliers de jeunes et moins jeunes aventuriers s’y osent encore, à braver l’inconnu du bord des routes...mais rien n’y fait, la PEUR s’est emparée de beaucoup d’automobilistes. Certains n’osent même pas jeter un oeil à cet étranger souriant dans la chaussée...Ils ont peur et les médias s’en donnent à coeur joie pour avertir les gens du danger! Gare aux inconnus sur la route! Ed Buryn disait que le vrai danger pour un vagabond est d’ouvrir les yeux, de voir lemonde comme ilest vraiment. La peur n’est qu’un pretexte pour ne pas s’ouvrir à l’autre, au monde, à se protéger derrière ses préjudices...
Dommage, la peur est bien souvent un obstacle à l’aventure, à la découverte de la différence, à l’opuverture desoi et la prise de conscience. C’est aussi un obstacle pour des instants magiques tels que ccemoment unique, celui où tu attend pour plusieurs heures sur le bord de la route ou dans une station essence. Il pleut peut-être, il fait froid ou trop chaud, la faim te ronge le ventre...cela n’importe que très peu. Tu es là, profitant de l’instant présent. Tu n’attends pas vraiment, tu sais qu’une voiture s’arrêtera, tôt ou tard, tu es juste là, le pouce tendu, un sourire dessiné sur ton visage...puis, sans prévenir, il vient, cet instant magique, tu jettes un oeil par-dessus ton épaule...une voiture s’est arrêtée. Ton coeur bat à forte allure, tes yeux brillent comme jamais. Toute la confiance que tu avait placée en l’humanité te revient de droit. La route est de nouveau ouverte, tu repars pour l’inconnu,libre...
“Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’as pas faites que celles que tu as faites. Donc, détâches les amarres. Vogue loindes port sûrs. Porte ta voile au vent. Explore. Rêve. Découvre.” Mark Twain
Le vrai vagabond ne vole pas. Il est fidèle à la nature et n’oserait pas la tromper, lui infliger des blessures trop grandes. Les airs ne sont pas pour lui, il y préfère la route la moins voyagée, celle qui traverse les forêts, les grandes plaines sauvages, les villes polluées, les désert et les mers... Pas question de brûler 2 tonnes de C02 pour traverser l’océan dans une cabine pressurisée. Il y étoufferait. 2 tonnes, c’est un an de chauffage, 12000 kilomètres en voiture... Trop impersonnel aussi, le voyageur aime la compagnie, ilse retrouve souvent seul sur la route mais se déplace toujours accompagné d’un inconnu, un camionneur solitaire, un automobiliste sympa...un marin sans peurs. Car le vrai vagabond des temps modernes préfère le pouce au vélo, il aime partager l’intérieur d’une voiture avec l’autre et lui faire la causette des heures durant. Il se fait même souvent inviter à la maison pour continuer les discussionssouvent engagées!
Le pouce, l’auto-stop est le moyen de prédilection du vagabond, contemplateur de notre société il ne se lasse jamais de rencontrer de nouveaux esprits et de converser avec eux. Seules la marche et la byciclette permettent de voyager d’une manière plus écologique. Mais l’auto-stop est plus rapideet permet de parcourir de longues distances en abandonnant son sort au destin. Car le mystère est présent à chaque fois, lorsqu’une voiture s’arrête, c’est l’improvisation totale. On se laisse porter par l’autre en partageant ses histoires les plus folles. Faire du pouce, c’est avant tout partager, un peu, de temps, une histoire, un simple sourire, une chanson, un route qui mène vers l’inconnu. Chaque jour, des millions de voitures conduisent sur toutes les routes du monde, la majorité à moitié pleines! Tant de véhicules pour si peu de voyageurs...la planète en souffre, et nous aussi.
Malheureusement, l’auto-stop est en crise aujourd’hui. Des milliers de jeunes et moins jeunes aventuriers s’y osent encore, à braver l’inconnu du bord des routes...mais rien n’y fait, la PEUR s’est emparée de beaucoup d’automobilistes. Certains n’osent même pas jeter un oeil à cet étranger souriant dans la chaussée...Ils ont peur et les médias s’en donnent à coeur joie pour avertir les gens du danger! Gare aux inconnus sur la route! Ed Buryn disait que le vrai danger pour un vagabond est d’ouvrir les yeux, de voir lemonde comme ilest vraiment. La peur n’est qu’un pretexte pour ne pas s’ouvrir à l’autre, au monde, à se protéger derrière ses préjudices...
Dommage, la peur est bien souvent un obstacle à l’aventure, à la découverte de la différence, à l’opuverture desoi et la prise de conscience. C’est aussi un obstacle pour des instants magiques tels que ccemoment unique, celui où tu attend pour plusieurs heures sur le bord de la route ou dans une station essence. Il pleut peut-être, il fait froid ou trop chaud, la faim te ronge le ventre...cela n’importe que très peu. Tu es là, profitant de l’instant présent. Tu n’attends pas vraiment, tu sais qu’une voiture s’arrêtera, tôt ou tard, tu es juste là, le pouce tendu, un sourire dessiné sur ton visage...puis, sans prévenir, il vient, cet instant magique, tu jettes un oeil par-dessus ton épaule...une voiture s’est arrêtée. Ton coeur bat à forte allure, tes yeux brillent comme jamais. Toute la confiance que tu avait placée en l’humanité te revient de droit. La route est de nouveau ouverte, tu repars pour l’inconnu,libre...
“Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’as pas faites que celles que tu as faites. Donc, détâches les amarres. Vogue loindes port sûrs. Porte ta voile au vent. Explore. Rêve. Découvre.” Mark Twain